La carte des centres d'art contemporain/ Ile de France
Les premiers centres d’art ont émergé en France dans les années 1970. Ils sont pour le secteur des arts plastiques des acteurs essentiels de la création contemporaine. Lieux de production et de diffusion de l’art contemporain, ils entretiennent des rapports privilégiés avec la création artistique vivante et se tiennent au plus près de l’actualité artistique. Conçus comme des lieux d'expérimentation, leurs activités se déploient à travers un programme annuel d’expositions, des éditions et un travail de médiation auprès des publics. Les centres d’art n’ont pas pour vocation de constituer des collections. Certains d’entre eux sont néanmoins à la tête de fonds d’œuvres permanents. Si la plupart des centres d'art ont une approche généraliste de l'art contemporain, certains se sont spécialisés dans la photographie, le design, l'art imprimé ou la mode.
- CAC Brétigny, Centre d’art contemporain d’intérêt national
- Maison des arts la supérette — centre d’art contemporain de Malakoff
- Cneai (Centre National Edition Art Image)
- Centre Photographique d’Île-de-France
- École municipale des beaux-arts / galerie Édouard-Manet
- Centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson
- Jeu de Paume Paris
- La Galerie, centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec
- Centre d’art contemporain d’Ivry — le Crédac
- Palais de Tokyo
Cheri Samba/
Chéri Samba – né en 1956 au Congo – est sans conteste le peintre africain le plus célèbre de sa génération. Ambassadeur de la « peinture populaire » de Kinshasa, il a largement contribué à faire connaître ce mouvement informel avec ses peintures figuratives aux couleurs franches qui interpellent, dénoncent, caricaturent et provoquent, le plus souvent avec humour, dans un style qui est tout sauf naïf.
Cette exposition au Musée Maillol est la première rétrospective de l’œuvre du peintre, couvrant 40 ans de création. Elle présente avec plus de 50 tableaux un parcours à travers plusieurs thématiques « sambaïennes » : l’autoportrait comme élément central de sa peinture, le Congo et l’Afrique, géopolitique et environnement, l’histoire de l’art et enfin la femme, thème avec lequel apparaît dans le musée un dialogue inédit avec l’œuvre de Maillol.
L’ensemble des œuvres réunies pour l’occasion proviennent de la collection Jean Pigozzi, la plus importante collection d’art contemporain africain au monde, qui contribue depuis plus de trente ans à la reconnaissance des artistes d’Afrique sub-saharienne sur la scène internationale.
Commissaire d’exposition :
Jérôme Neutres et Elisabeth Whitelaw
Le lien ici.
Prix Marcel Duchamp 2023
C’est le prix le plus prestigieux de France en matière d’art contemporain : comme chaque année, le prix Marcel Duchamp s’invite au Centre Pompidou pour y présenter, au quatrième étage du musée, les quatre nommés de l’édition 2023.
-Bertille Bak,
-Bouchra Khalili,
-Massinissa Selmani
-Tarik Kiswanson, ce dernier étant, comme on le sait depuis le 16 octobre, le lauréat de cette année.
Du 4 octobre 2023 au 8 janvier 2024
Le lien pour en savoir plus : Centre Georges Pompidou
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Corps à corps/ Exposition sur une histoire de la photographie
À l’origine de cette exposition qui rassemble plus de cinq cents photographies et documents, il y a deux collections différentes : celle du musée national d’Art moderne, publique, et celle de Marin Karmitz, privée. Soit deux regards différents sur l’histoire de la photographie au XXe et XXIe siècles, unis par un thème : le corps.
L'exposition dépasse les catégories d’étude classiques telles que « le portrait », « l’autoportrait », « le nu » ou encore la photographie dite « humaniste ». Elle dévoile des particularités, des manières de voir « photographiques » et rend visibles des correspondances entre artistes.
On leur découvre des obsessions communes, dans leur façon d’appréhender le sujet, comme dans leur approche stylistique. Les images exposées nourrissent aussi des questionnements sur la responsabilité du photographe :
comment la photographie participe-t-elle à la naissance des identités et à leur visibilité ?
Comment raconte-elle les individualités, le rapport à l’autre ?
Une rencontre entre deux collections exceptionnelles – celle, publique, du Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, et celle, privée, du collectionneur et homme de cinéma Marin Karmitz.
Centre Georges Pompidou
Du 6 septembre 2023 au 25 mars 2024
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Exposition Sophie Calle au Musée Picasso en image
Titre de l'exposition" : A toi de faire ma mignonne
Mais que vient donc faire l’impertinente Sophie Calle chez Picasso ? Difficile d’imaginer l’une des artistes les plus libres de ces cinquante dernières années célébrer l’œuvre et l’héritage du monstrueux Minotaure, cet ogre qui aimait par-dessus tout dévorer les femmes.
Une fois la surprise passée, la plasticienne ne tarde pas à nous rassurer ; cet hommage se fera « sans lui » ... ou presque. Connue pour sa vie intime, ses ruptures, son œuvre autobiographique et sa touche voyeuriste, Sophie Calle réalise ici ce qu’elle sait faire de mieux : parler d’elle, de son enfance, de son testament.
À contre-courant des célébrations mettant à l’honneur le peintre espagnol, cette exposition aux allures de rétrospective consacre ainsi l’œil irrévérencieux de Sophie Calle l’indocile, l’affranchie. L’occasion de s’attarder sur cette photographie d’elle petite encadrée dans une boîte en noyer sur laquelle on peut lire cette phrase délicieuse énoncée par sa mère après sa première exposition à New York : « Tu les as bien eus ! ».
Face à ses clichés des Picasso confinés et de toutes ces œuvres minutieusement emballées lors du confinement, force est de constater que Sophie Calle a réussi son pari et vole bien la vedette au génie espagnol.
Pour en savoir plus
Kehinde Wiley, "Le dédale du pouvoir" / Musée du quai Branly, Paris
"Comment le corps assume la grâce d'une telle stature"/ Kehinde Wiley
La façon dont ils veulent être perçu...
Pour accéder à une vidéo : ici.
Un projet top secret bientôt révélé au Musée du quai Branly ? Oui et c’est une exclusivité mondiale ! Depuis plus de dix ans, la supers- tar afro-américaine Kehinde Wiley, portraitiste officiel de Barack Obama, travaille de façon confidentielle sur une mystérieuse série de portraits de chefs d’État africains. Partagé entre Dakar, Lagos et New York, l’artiste s’apprête aujourd’hui à révéler à Paris ses complices, des présidents et des dirigeants dont les noms seront maintenus secrets jusqu’à la dernière minute. De cette énigmatique exposition, nous ne saurons donc rien de plus si ce n’est que le peintre a souhaité explorer l’histoire du portrait aristocratique, royal et militaire dans l’Europe des XVIIe et XIXe siècles en la transposant à l’ère contemporaine sur le continent noir.
Le pouvoir a-t-il une image ? Comment le mettre en scène par le biais du portrait ? Dans quel « dédale de choix » de représentations doivent artistes comme modèles se frayer un chemin ? Kehinde Wiley a pendant 10 ans mené une série autour des chefs d’Etat africains, les peignant en s’inspirant des canons du portrait aristocratique, royal ou militaire dans l’Europe du 17è et 19è siècle.
11 portraits de chefs d'états africain.
Mot clef : IMAGE, vocabulaire du POUVOIR, EGO, représentation, colonisation, pouvoir politique, puissance, transposition, chef d'oeuvre de l'histoire, prestige, apparat
Artiste américain.
Pour en savoir plus, sur le site du musée du quai Brandy : ici
Exposition/ Mike Kelley/ Fondation Pinault/ Bourse du commerce
Complexe, subversive et colorée… L'œuvre inclassable de Mike Kelley, mêlant références savantes à la culture populaire et underground, hante les espaces de la Bourse de Commerce le temps d’une exposition fantomatique. Onze ans après sa tragique disparition, l’institution parisienne consacre une rétrospective tout simplement magistrale à l’un des plus grands artistes plasticiens issus de la scène punk ouest-américaine. L’occasion de nous plonger dans les méandres de son univers insolent avec la reconstitution partielle de son exposition légendaire Day is Done et la présentation de ses créations les plus emblématiques, de ses installations spectaculaires faites à partir de peluches XXL à ses sculptures à l’humour grinçant dénonçant les affres de l’enfance, en passant par ses lumineuses Kandor cities, villes miniatures du futur emprisonnées sous cloche.
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